Chronique : Les Désastreuses Aventures des orphelins Baudelaire, le retour en enfance


De quoi ça parle ?

Sortie le 13 janvier sur Netflix, Les Désastreuses Aventures des orphelins Baudelaire reprend les aventures des orphelins Baudelaire racontées par Lemony Snicket. Après la mort de leurs parents dans un terrible incendie, Klaus, Violet et Sunny Baudelaire sont confiés au comte Olaf, un odieux personnage qui ne souhaite qu'une chose : leur fortune, quitte à les faire tuer au passage. Les orphelins devront être les plus malins pour déjouer les plans démoniaques d'Olaf, sous chaque déguisement...

Ce que j'en ai pensé ?

Je me souviens avoir dévoré les tomes quand j'étais au collège et ces récits m'ont tellement marquée que lorsque que j'ai appris qu'ils allaient être adaptés en série, j'étais d'abord sceptique (comme toujours) mais extrêmement excitée (surtout après avoir vu le premier teaser). J'ai d'ores et déjà visionné la première saison et elle a été à la hauteur de mes attentes, je ne peux donc que vous la conseiller !

Complètement tordue, folle et très grinçante, cette première saison nous (re)plonge avec délectation dans le monde sinistre et (très) infortuné des orphelins Baudelaire. Nous les suivrons durant quatre aventures découpées en deux parties (ce qui nous fait donc huit épisodes), et nous vivrons à leurs côtés leurs mésaventures. L'ajout, comme dans les livres, du personnage à part entière de Lemony Snicket qui nous conte l'histoire des Baudelaire est extrêmement bien réussi et ne fait qu'accroître le malaise flottant et l'humour ironique à chaque épisode. L'univers est sombre et très sarcastique, le tout est complètement loufoque.

On note cependant beaucoup de positivité chez les orphelins malgré tout ce qui leur arrive. Ce sont des battants, ils feront tout pour s'en sortir. Les personnages et le récit un poil surréalistes n'ajoutent qu'à l'extravagance de la série... c'est gros, très gros, mais ça fonctionne. Si vous cherchez quelque chose de réaliste, passez votre chemin. Il ressort de cette première saison beaucoup de mystères qui, espérons, seront vite comblés (mais ne comptons pas trop là-dessus, si vous voulez mon avis...).

Spoiler alert !  (surlignez pour révéler)

Mes souvenirs de collégienne me faisaient croire que j'avais lu une bonne moitié des treize tomes des Orphelins Baudelaire. Or, si j'en crois la série (qui adapte un tome sur deux épisodes), je n'en ai lu que deux... C'est bien la preuve que les souvenirs ne sont pas fiables. Néanmoins, ce que j'ai retrouvé m'a plu : l'univers sombre, les personnages complètement fous, l'ironie macabre et l'adorable petite Sunny, tellement attachante avec ses petites quenottes aiguisées. Ce dont je ne me souvenais pas, cependant, c'est toute cette histoire avec les parents enfermés et bien vivants... Un assez beau retournement de situation, d'après moi, et un brave ascenseur émotionnel lorsqu'on apprend que ce ne sont pas leurs parents (et que donc leurs parents à eux sont bels et bien morts). J'adore tout ce mystère autour de l'organisation secrète et de "l’œil" et j'ai hâte d'en savoir plus (apparemment, nous en apprendrons plus au cours de la saison 2, tandis que les réponses n'affluent qu'à partir du tome 10, d'après notre ami internet). Dans l'ensemble, je n'ai pas été déçue et même agréablement surprise.

Le mot de la fin ?

Si vous cherchez une série basée sur des livres jeunesse mais qui n'a d'enfantin que le nom, que vous n'avez pas peur des satires, que vous aimez les conspirations et l'humour sarcastique, cette série est faite pour vous.

Les infos

Titre : Les Désastreuses Aventures des orphelins Baudelaire (A Series of Unfortunate Events)
Créateurs : Daniel Handler et Barry Sonnenfeld, d'après les romans de Lemony Snicket
Production : Netflix (en production)
Genres : Aventure, drame
Acteurs principaux : Neil Patrick Harris, Patrick Warburton, Malina Weissman, Louis Hynes.
Ma note : 8/10

Nam

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